Publié le 25 juin
Ce lundi, des acteurs des collectivités locales de la région Auvergne-Rhône-Alpes se réunissaient pour discuter économie sociale et solidaire. Communes, départements et régions sont de plus en plus sollicités par ces nouvelles formes d’entreprise qu’ils ne connaissent pas toujours bien.
Danièle Demoustier, économiste, introduit la journée : « La coopération ne se décrète pas, elle se construit ! » Voilà l’objectif du jour défini ; organiser la rencontre d’acteurs pour créer une synergie, structurer et dynamiser l’implication des collectivités territoriales dans l’économie sociale et solidaire.
Pauline Petot, toute nouvelle directrice de la CRESS, a co-organisé l’évènement avec le RTES (Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire), Clermont Auvergne Métropole et le soutien de Cap Rural : « La journée s’adressait aux collectivités. L’idée était de travailler d’une manière plus locale sur les pratiques. Ces rencontres permettent de partager les difficultés, de mettre en commun les façons de faire, mais aussi de voir ensemble ce qu’apporte les modèles économiques des Scic, etc. »
Pour ces premières rencontres régionales, Clermont Auvergne Métropole était au centre de tous les regards. Un intérêt justifié par l’implication de la métropole dans plusieurs Scics : Biau Jardin, MassifIX, Socoop et Epicentre. Mais aussi parce que Clermont Auvergne Metropole collabore avec un doctorant, Geoffrey Volat, avec lequel elle travaille sur le projet de création d’un Centre de recherche, développement et transfert en sciences humaines et sociales : « L’enjeu de ce centre, c’est de créer un dispositif qui rassemble des chercheurs, des collectivités et des entrepreneurs de toutes sortes. On aimerait mettre les qualités des uns et des autres au service du développement du territoire, faire en sorte que les travaux de recherches puissent outiller le développement des acteurs sociaux économique. » explique Geoffrey Volat.
L’idée de ces premières rencontres était de créer une feuille de route pour aider les collectivités territoriales à se lancer. Mais aussi à repenser certaines de leurs pratiques bousculées par ces nouveaux partenaires. Comme l’explique Marion Canales, adjointe au Maire pour l’économie sociale et solidaire : « La coproduction ça s’apprend ! On n’a pas toujours le dernier mot, quand l’autre n’est pas d’accord, il faut prendre le temps de discuter. » Travailler avec des Scic, implique aussi un investissement humain, des présences aux CA, etc. Des dimensions auxquelles on ne pense pas toujours d’emblée et qui ont aussi été abordées.
Gwendoline Rovai
