Ce samedi a été une journée forte en mobilisations. Après un rassemblement contre la nomination du nouveau premier ministre à Jaude le matin, le Collectif pour une paix juste et durable en Palestine et ses 33 organisations ont donné rendez-vous aux citoyens à 14h30 pour un départ en manifestation.
Sous une pluie battante, près de 150 personnes rassemblées sous les parapluies sont venues dire que le combat pour la paix à Gaza et en Cisjordanie ne doit pas s’essouffler.
Après 11 mois de répression et près de 41.000 morts selon un nouveau bilan publié par le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, les services de secours sont asphyxiés, il n’y a plus d’écoles, l’eau potable est une denrée rare et l’épidémie guette.
Cortège pluvieux
Si un rassemblement pour la Palestine a lieu un samedi sur deux place de Jaude, cette fois, les participants ne sont pas restés sous la statue de Vercingetorix mais ont entamé une manifestation sur la voie du tram jusqu’à la fac de droit.
« À quoi servent nos mobilisations ? Je vais vous lire le texte envoyé par une habitante de Gaza », indique Yves de l’Association France Palestine Solidarité 63. Les mots de la Gazaouie résonnent au micro et disent à quel point l’intérêt des gens, même à des milliers de kilomètres, représente l’espoir. « Continuez à vous lever pour nous, vous êtes nos voix, vous êtes notre force », cite Yves.
Si la pluie a stoppé la marche pour quelques rares personnes, la majorité des manifestants ont bravé les trombes d’eau. « Ça fait presque un an qu’on vient dès que l’on peut », explique Catherine. « C’est une honte ce qu’il se passe, le minimum que l’on puisse faire, c’est venir, être présentes », abonde son amie Dawn. Arrivée sur l’esplanade des universités, la foule s’amasse sous l’abri de l’entrée de la fac de droit.
Donner de la visibilité
En face du rassemblement, un autre événement a lieu. Le Forum des Associations s’est emparé du jardin Lecoq. Ici, de nombreux élus et beaucoup d’habitants du territoire défilent toute la journée. « Être devant le Forum, c’est montrer à plus de monde qu’on continue à nous mobiliser et que le génocide continue. S’aggrave même », nous explique Yves en aparté.
3 élus présents
Le collectif avait invité cinq personnes à venir détailler leur approche de la lutte pour la paix en Palestine. Le maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi a décliné l’invitation pour des soucis d’agenda. Parmi les quatre députés NFP, tous ont répondu sauf Christine Pirès Beaune (PS). Marianne Maximi (LFI) et Nicolas Bonnet (les Écologistes) ont pris la parole ainsi qu’un représentant d’André Chassaigne (PCF).