Dix heures ce matin, le froid saisissant rougit les bouts de nez et tétanise les mains.
Pourtant, 500 personnes étaient réunies, place des Carmes pour réclamer, en cette période de cris politique un certain nombre de points.
« Nous voulons l’augmentation des salaires, des pensions, et des minimas sociaux. » Exige l’un des manifestants, arborant le chasuble de la CGT. « Il faut réindustrialiser le pays et arrêter les licenciements. » Un argument scandé en faveur des défis environnementaux.
Pour la majorité des personnes mobilisées, l’important est l’investissement massif dans les services publics. « Et l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans. » Rajoute un salarié de l’AIA.
« En fait, c’est tout un système à défendre : la Sécu, l’égalité Homme/femmes… » Explique un militant.
Mêlée à la foule les banderoles de l’Union Etudiante. Des élèves peu nombreu-ses, en raison de la période de partiels qui vient de débuter. Pourtant, cette matinée est aussi dédiée « au retour du financement public des facs et à un accès égalitaire de qualité pour la jeunesse étudiante », comme inscrit sur les tracts, distribués aux badauds.
Les manifestant.e.s sont ensuite parti.e.s en direction de la place de Jaude. En chemin, ils ont pu récupérer les cheminots en grève pour les 3 prochains jours.