En 2016 sortaient les deux premiers épisodes de la série documentaire Ni dieu ni maître : une histoire de l’anarchisme, réalisée par Tancrède Ramonet. Intitulés La Volupté de la destruction (1840-1914) et La Mémoire des vaincus (1911-1945), ils avaient pour objectif de raconter une histoire méconnue – quand elle n’est tout simplement pas invisibilisée, stigmatisée ou caricaturée – de la naissance de l’anarchisme comme pensée à sa concrétisation en mouvements sociaux.
Six années plus tard, le réalisateur peut enfin clore sa saga avec la diffusion publique des deux derniers épisodes, Des Fleurs et des pavés (1945-1969) et Les Réseaux de la colère (1965-2011). De passage à Clermont-Ferrand pour une projection en avant-première organisée par le cinéma Le Rio, l’Association des Amis du Temps des Cerises et Mediacoop, il revient sur ces deux épisodes inédits et sur l’ensemble de la série.
Précisons que dans cet entretien, le réalisateur utilise de manière indifférenciée les étiquettes « libertaires » et « anarchistes ». Selon lui, la différence est principalement historique et non conceptuelle : le qualificatif « anarchiste » revient à Pierre-Joseph Proudhon, précurseur de l’anarchisme.
En 1857, le militant et écrivain anarchiste Joseph Déjacque (1821-1864) crée le néologisme « libertaire » pour se différencier du positionnement « anarchiste juste-milieu, libéral » et des propos frontalement misogynes, sexistes et antisémites de Proudhon.
Partie 1 – De quoi cela parle-t-il ?
Tu es là pour l’avant-première à Clermont-Ferrand des épisodes 3 et 4 de ta série sur l’histoire de l’anarchisme. En quelques mots, de quoi parlent-ils ?
Dans un premier temps, l’idée est de comprendre comment l’anarchisme, qui a partout été vaincu à la veille de la 2e Guerre Mondiale, parvient à renaître de ses cendres. Je me concentre sur le mouvement pacifiste, que l’on connaît peu en France, mais qui est très fort dans les pays anglo-saxons. D’autant plus qu’il n’y a pas, comme à d’autres endroits, contrôles en sous-main par l’Union Soviétique. En Grande-Bretagne, il a la particularité de s’être construit avec de grandes figures libertaires anglaises, dont Herbert Read, Colin Ward, Ethel Mannin, ou Marie-Louise Berneri.
A cette période, les libertaires sont partie prenante de ces mouvements. Ils ne cherchent pas à se les approprier mais essaient, de l’intérieur, de diffuser leurs idées, de faire exister leur analyse de l’État comme institution fondée sur des logiques guerrières et répressives. Il s’agit là d’une approche « mouvementiste », c’est-à-dire d’être aux côtés des masses, d’y participer et d’y exister, et non pas de récupérer. Au contraire de « l’entrisme » qui vise à entrer dans les organisations et dans les syndicats dominants pour ensuite les faire dévier, ou les amener à appliquer une stratégie particulière, ce qui n’est pas une stratégie anarchiste.
Alors que l’histoire des deux premiers épisodes est notamment faite d’actions directes et de conflictualités, pourquoi cette fusion des mouvements pacifistes et libertaires dans l’après-guerre ?
C’est un contexte très particulier de Guerre froide où le monde est le théâtre de guerres de décolonisation, de guerres impérialistes et de guerres entre puissances menées par pays interposés. La peur de la bombe nucléaire se répand et s’aggrave avec la prolifération des armes atomiques. À ce moment-là, les anarchistes, qui ont été vaincus dans leurs tentatives passées de luttes armées, se remettent en question : que faire face à des États surarmés et surpuissants qui seront toujours plus violents et puissants que nous ? La non-violence peut-elle être une option ?
La guerre au Vietnam va engendrer une très large mobilisation dans laquelle on retrouve la mouvance anarchiste. Aux États-Unis, c’est le militant Jerry Rubin qui crée le Vietnam Day Committee et organise sur toute la côte Ouest le mouvement pacifiste contre la guerre, puis crée un groupe qui va être très influent aux États-Unis : les Yippies. En France, on a le militant anarchiste et pacifiste Louis Lecoin qui a beaucoup milité contre les guerres coloniales en Indochine et en Algérie. Après maints combats et une grève de la faim, il a réussi à contraindre l’État à reconnaître le statut d’objecteur de conscience.
Après cette période des grands mouvements pacifistes face aux guerres impérialistes, on arrive dans la période dite injustement des « trente glorieuses »(cf. Une autre histoire des « Trente glorieuses ». Modernisation, contestations et pollutions dans la France d’après-guerre), où le confort issu de « l’american way of life » atténue la conflictualité sociale en Occident . Qu’est-ce que cela change pour la mouvance anarchiste ?
Pour les anarchistes du 19e siècle, l’État était surtout la figure de la contrainte, de l’obligation et de la répression dans un contexte où les écoles ne concernent qu’une minorité, où la santé n’est pas un service public. Mais dans l’après-guerre, l’État devient « État providence » : reconstruction du pays, élargissement des services publics (écoles, hôpitaux…) Les conditions matérielles de vie s’améliorent et c’est l’époque du plein-emploi. Les États occidentaux donnent l’impression de protéger leurs populations, et il devient plus difficile de comprendre pourquoi les anarchistes restent fondamentalement contre l’État. Leur critique doit s’affiner et adapter son analyse.
Au début des années 60, la critique anarchiste prend pour objet la société de consommation pour en démontrer la pauvreté, la misère intellectuelle et ses conséquences. Le psychiatre Paul Goodman est une des grandes figures de cette analyse aux États-Unis. Dans son ouvrage Growing up absurd, il explique que la société de consommation abrutit, condamne à l’ennui et à la violence retournée contre soi. Il prend pour exemple le phénomène des bandes en montrant qu’il s’agit principalement de jeunes prolétaires qui se battent entre eux parce qu’on leur a imposé une illusion qui ne fait plus sens devant une société sans idéaux qui se limite à la consommation, à l’attente et l’accumulation de biens.
Tu reviens ensuite en Europe quelques années plus tard (1966) pour parler d’un mouvement important et pourtant peu connu qui est apparu aux Pays-Bas : les Provo.
Le mouvement Provo est né de cette critique de l’absurde de la société de consommation, avec en plus un élément important qui était l’étape manquant entre les révoltes culturelles aux Etats-Unis et Mai 68 : la théorisation du cycle « provocation – répression – mobilisation » pour éveiller les consciences. Et pour la première fois dans l’histoire de l’anarchisme, on défend que la révolte puisse être ludique et joyeuse ! Cette idée va être reprise dans le monde entier, tout en étant une des caractéristiques de Mai 68. Mais pour en savoir plus sur les Provo et la suite de l’histoire de l’anarchisme, des Indignés, en passant par les Zapatistes et les Zads, il faudra surtout aller voir les films [rires].
Partie 2 – Comme une dialectique de l’Histoire
En passant à travers ces deux épisodes, on voit émerger une forme de dialectique historique, c’est-à-dire le fait d’expliquer l’histoire de ces mouvements et de ces idées en mettant en avant leurs contradictions et les manières qu’ils ont à essayer de les dépasser en fonction de leurs contextes.
Même si le terme de dialectique n’est pas très populaire ou accessible, c’est exactement ça. L’anarchisme est une pensée faite, non pas de dogmes, mais de principes qui s’étoffent et se modifient au fil de l’Histoire et des expériences. Il ne propose pas de solution toute-faite, mais une sorte de boîte à outils dans laquelle on peut aller piocher en fonction des nécessités présentes et des expériences passées, tout en l’enrichissant en retour.
Au début, l’anarchisme de Proudhon est très sécessionniste. Il s’agit de quitter l’État pour créer la Banque du peuple. Bakounine explique que cela ne fonctionne pas et lui substitue l’idée d’insurrection. Mais la répression de la Commune, entre autres, en relativise la pertinence au profit de modes d’actions moins violents tels que la Grève Générale des anarcho-syndicalistes. Le succès n’étant pas là, les anarchistes individualistes répondent qu’agir aussi largement ne sert à rien, et qu’il faut faire la révolution à petite échelle. Une idée critiquée par le courant éducationniste qui précise que l’on est déjà pourri de l’intérieur et qu’il faut créer de nouveaux humains par l’école et l’étude… Et ainsi de suite.
Ce cycle essai – erreur peut donner l’impression de ne jamais vraiment trouver ce qui fonctionne et de ne se confronter qu’à des échecs…
Cette impression de ne présenter que des horizons bouchés est une critique que l’on m’a faite, comme si, dans cette histoire, on essayait de toutes les manières sans jamais y arriver… J’ai répondu que nous n’étions qu’à l’épisode deux et qu’il fallait attendre la suite [rires]. Plus sérieusement, il est sûr que nous ne vivons pas dans une société libre aujourd’hui. Cependant, ce que j’essaie de montrer depuis le début de la série, c’est qu’il y a des endroits, à certaines époques, où des expériences révolutionnaires ont existé, ont fonctionné.
Mais plus que cela, comme le rappelle l’universitaire et militant libertaire Normand Baillargeon, tout un ensemble d’idées dont on a oublié la dimension anarchiste sont aujourd’hui communes : la contraception, l’union libre, l’avortement, la journée de huit heures… Même si ces combats n’étaient évidemment pas portés que par des anarchistes.
Des idées et des combats libertaires qui auraient infusé dans la société et seraient devenus si évidents qu’on ne voit plus l’origine et le chemin parcouru…
Il y a des exemples encore plus profonds. La pensée écologiste en tant qu’enjeu politique et social, c’est le philosophe et militant nord-américain Murray Bookchin qui a été le premier à en parler. Il explique qu’on ne pourra régler les problématiques environnementales si l’on ne règle pas la question du capitalisme. Autrement dit, que l’écologie sans lutte des classes, c’est du jardinage. Aujourd’hui, ces préoccupations environnementales sont centrales dans le débat public, en particulier auprès des jeunes générations.
On peut trouver d’autres exemples de critiques et d’outils portés par la mouvance anarchiste qui se sont répandus : : le besoin d’horizontalité dans l’organisation, l’attention portée aux paroles minoritaires, la parité hommes-femmes… . Et aujourd’hui on retrouve ces préoccupations en dehors des circuits militants, même si elles ne sont jamais à l’abri d’être récupérées ou neutralisées dans leur portée politique.
Avoir conscience de cet héritage permettrait d’aller à l’encontre de ce sentiment d’échec et d’impuissance, tout en évitant de juger les mouvements sociaux en termes d’aboutissement. Autrement dit, de défendre l’importance de ce qui a existé, et non pas de ce qui reste au final ?
Bien sûr. Il y a dans l’anarchisme cette idée que, même si les luttes n’aboutissent pas, elles contribuent à nous changer, à transformer notre rapport aux autres, à expérimenter concrètement des relations un peu moins aliénées. Qu’elle réussisse ou pas, la lutte en elle-même émancipe !
L’histoire de la pensée libertaire est composée d’une multitude d’expériences sur lesquelles s’appuyer, et dont il faut s’inspirer. Le fait qu’elles aient existé nous permet de nous dire que c’est possible, et que cela peut avoir lieu. Le fait d’avoir participé aux Gilets Jaunes m’a appris énormément de choses, l’action concrète m’a profondément changé…
Partie 3 – L’anarchisme en action
Il y a un passage très intéressant où le journaliste d’enquête et historien Michaël Schmidt explique que, heureusement, les anarchistes ne se battent pas pour un monde anarchiste, mais pour un monde libre, et que la différence est cruciale..
Dans la version longue, Normand Baillargeon explique que l’anarchisme est son Étoile du Nord… C’est un idéal vers lequel on tend perpétuellement, mais qu’on peut déjà, ici et maintenant, commencer à mettre en œuvre, à un niveau individuel, dans ses relations avec les autres, ou au niveau collectif, dans les luttes et mouvements sociaux. L’idée n’est pas d’aboutir à un « monde libertaire » qui serait comme la fin de l’Histoire. En réalité, les formes de domination se transforment et se cachent. Le pouvoir se diffuse et se reconstruit. Contrer les formes de domination est un travail perpétuel qui demande d’être suffisamment lucide et critique pour réussir à les débusquer et à leur faire perdre de leur vigueur.
Michael Schmidt explique aussi que l’anarchisme ne cherche pas à faire disparaître le pouvoir, mais que c’est une stratégie de mise en place de contre-pouvoirs à tous les niveaux, avec cette idée de le redistribuer complètement. C’est quelque chose de très moderne. Avant les années 70, les anarchistes étaient contre le pouvoir et l’État en tant que tels. Mais depuis les analyses de Michel Foucault ou de Thomas Ibanez, est apparue l’idée que les formes de domination sont aussi dans les rapports sociaux, dans les relations elles-mêmes, et non pas seulement dans les institutions, extérieures aux individus.
Tu disais que l’anarchisme, c’est avant tout un horizon qui sert de guide et une boîte à outils qui sert à l’action ici et maintenant ?
L’histoire de l’anarchisme nous propose tout un ensemble d’outils. C’est à nous de faire les choix adaptés en fonctions des circonstances, de la situation et des rapports de force. J’essaie surtout de montrer qu’on ne doit s’interdire aucun mode d’action a priori, ou en fonction des valeurs morales.
Dans le premier épisode, un certain nombre de théoriciens de l’anarchisme, tels qu’Errico Malatesta ou Louis Michel, appellent à la propagande par le fait – qui ne se limitent de loin pas à la pratique des attentats. Dix ans plus tard, ils constatent que c’est insuffisant, car ce mode d’action, seul, ne fonctionne pas. Mais qu’il doit être adossé à des mouvements de masse.
En plus de ne pas rejeter a priori des modes d’action, il y a aussi l’idée qu’ils peuvent être complémentaires ?
Oui. C’est ce que j’essaie de montrer vers la fin du documentaire en abordant Occupy Wall Street. Soudainement, on a vu toutes les tactiques utilisées en même temps, c’est-à-dire qu’il y a eu du black bloc, de la stratégie non-violente, il y a eu des TAZ, du hacking, des appels à la grève… C’est un moment où on a vu que toutes ces tactiques-là n’étaient pas opposées ou divergentes, mais pouvaient se compléter. C’est une grande différence avec les mouvements marxiste-léniniste qui explique qu’il n’y a qu’une seule bonne manière de faire, notamment par l’avant-garde éclairée…
Conclusions – Retours sur la série
Pourquoi t’être lancé dans cette grande saga historique sur l’anarchisme ?
L’idée n’était pas de faire du prosélytisme, mais de combler une histoire lacunaire. On a raconté le communisme, le socialisme, le féminisme, et il me semblait important de pouvoir contribuer à une véritable histoire de l’anarchisme. C’est en général le grand oublié quand on parle des mouvements politiques ou des grands courants de pensée. Je voulais en montrer toute la vigueur, sa dimension internationale et son intérêt, autant historique que politique.
À l’époque de la sortie des deux premiers volets, tu parlais du projet d’évoquer, dans un troisième volet, l’histoire du groupe français Action Directe, mais cela ne s’est finalement pas fait ?
C’était l’idée. Mais en discutant avec Jean-Marc Rouillan, j’ai réalisé que leur histoire était trop particulière pour n’être qu’évoquée et qu’il fallait en faire un documentaire en soi. De plus, reparler de la lutte armée dans les années 80 ne collait plus avec la structure chronologique et thématique des épisodes.
D’autres choses ont changé depuis ?
Dans les deux premiers épisodes, la plupart des intervenants sont des hommes. C’est un reproche que l’on m’a fait, et à raison. A l’époque, Arte demandait à ce que les intervenants soient des personnalités possédant une sorte de label institutionnel pour que l’on soit sûr qu’ils sont vraiment professeurs, historiens ou universitaires. À cela, s’ajoutait le fait d’avoir déjà été invités en tant que tels dans les médias ou dans les documentaires.
Comme il y a moins de femmes à ces postes et qu’on les invite moins à la télévision, ce sexisme systémique s’est retrouvé dans le film… Arte n’étant plus partie-prenante du documentaire pour ces deux derniers épisodes, j’ai pu inviter les historiennes que je n’avais pas pu interviewer à l’époque, comme Ruth Kinna, qui est à mon avis l’égale de Gaetano Manfredonia, un des grands historiens de l’anarchisme, ou encore Claire Auzias et Carissa Honeywell.
Ces épisodes sont plus courts que les précédents, pourquoi et à quand les versions longues ?
C’est une obligation contractuelle, et nous n’avons pas les droits pour la diffusion publique des versions longues. Pour donner un exemple clair et précis, l’utilisation de moins de trente secondes d’une chanson des Sex Pistols, indispensable à la partie sur le punk, coûte 5000 euros pour une utilisation uniquement en France. Ce qu’on ne peut pas payer. Le DVD va sortir avec ces versions courtes pour lesquelles on a payé les droits, et les bonus. Un peu comme on a fait pour les deux premiers épisodes, où dans les bonus on trouvait notamment un passionnant entretien avec Noam Chomsky, intitulé Ce qui subsiste sous la surface.
Et si tu voulais nous donner envie de voir les versions longues ?
Elles seront plus longues de près de quarante minutes. On y retrouvera Murray Bookchin et l’écologie politique, le mouvement contre-culturel américain, les révoltes étudiantes aux Etats-Unis, l’histoire des Diggers… Et l’après 68, c’est aussi les débuts du mouvement autogestionnaire, du retour à la nature et des luttes communautaires comme le Larzac. Mais c’est aussi la période où l’anarchisme est en vogue. Idées et personnalités se font récupérer de toute part par la Droite et les capitalistes. D’ailleurs, ce que peu de gens savent, c’est qu’à cette époque, Jean-Marie Le Pen a fait son mémoire de fin d’études sur l’histoire de l’anarchisme, en prétendant même avoir une certaine tendresse à son égard…
Le deuxième épisode abordera le mouvement punk. Une face plus sombre de la stratégie de provocation qu’on a déjà abordée avec les Provo. C’est aussi le premier retour dans l’histoire de l’anarchisme à une pensée plus proche des idées de désordre et de chaos, une sorte d’anarchisme nihiliste. Cela n’empêchera pas le mouvement punk de servir de caisse de résonance extraordinaire aux idéaux libertaires. A cela suivra le mouvement autonome, qui n’est pas anarchiste a proprement parler, mais va fédérer largement autour d’une idée libertaire que la parole divise, mais que l’action unit, et mener des combats très précis : lutte pour le mouvement squat, renouveau de l’antifascisme,…
Tu as d’autres projets pour la suite ?
Je ne vais pas faire d’épisode cinq. Mes documentaires restent malgré tout très centrés sur l’Occident et l’Europe, ce qui pose tout un tas de questions sur le regard qu’on porte sur l’anarchisme : européocentriste et blancs. J’aimerais pouvoir documenter d’autres régions du monde, faire une histoire de l’anarchisme depuis un autre point de vue, pourquoi pas d’Amérique latine ou d’Asie, une histoire mondiale de l’anarchisme.
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Les deux premiers épisodes de Ni dieu ni maître ainsi que les différentes vidéos bonus sont disponibles sur la chaîne officielle du groupe de musique ACHAB, auquel appartient le réalisateur : ACHAB officiel. Vous pouvez visionner les épisodes 3 et 4 en regardant les dates de la première tournée française, à laquelle devrait suivre une diffusion plus large à l’automne 2022.
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