Une ligne d’écoute téléphonique pour un soutien psychologique durant la crise sanitaire.

Depuis le 06 janvier dernier, une ligne téléphonique a été ouverte par la Ville de Clermont-Ferrand. Celle-ci est destinée aux plus de 143 000 clermontois souhaitant trouver une aide psychologique face aux difficultés que peuvent présenter la crise sanitaire et le confinement. Elle est ouverte du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h. Les appels sont confidentiels et gratuits, au numéro suivant : 04 73 40 89 95. Les usagers qui ne pourraient pas joindre la ligne sur ces horaires d’ouverture sont invités, si ils le souhaitent, à laisser leurs coordonnées sur messagerie afin d’être recontactés.

Derrière cette ligne, des professionnels de santé ont été rassemblés pour accompagner, soutenir et orienter vers les services appropriés, de manière individuelle, chaque personne en détresse. Ces derniers sont « des infirmiers, agents de la ville, habilités par le décret N°2004-802 à participer à la prévention, à l’évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse psychique. » explique Amélie Rolland, chargée de communication pour la ville.
D’après le Conseil Local de Santé Mentale, l’impact de la crise sanitaire sur la santé mentale s’est surtout présenté sous forme d’une augmentation du stress. En cause, une perturbation des habitudes de vie, des relations sociales. « Toutes les tranches d’âges et tous les milieux de vie ont été impactés. Cependant, certains déterminants de la santé mentale sont identifiés comme des facteurs aggravants, notamment la possibilité d’accéder aux soins, la situation économique, le logement… » expose Amélie Rolland.
Pour le moment, aucun appel n’a été reçu par le service téléphonique. Quant au choix retenu pour accompagner la population, la mairie a procédé à une évaluation de performance auprès de 13 collectivités qui ont proposé ce dispositif local d’écoute. Si la ligne est établie seulement maintenant, c’est parce que « nous avons pu noter que le besoin s’est fait sentir plus fortement à partir du 2ème confinement. Il est beaucoup moins bien vécu par la population du fait de sa durée, de l’absence de perspectives claires sur sa fin, et des impacts socio-économiques qui s’accumulent pour les personnes. Mais aussi parce qu’il intervient dans une période de l’année, réputée moins favorable à la santé psychique« , selon la chargée de communication pour la Ville.

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