Manifestation : les fonctionnaires dans la rue pour demander plus de moyens

Les fonctionnaires sont descendus dans la rue ce mardi 19 mars 2024 pour protester contre les coupes budgétaires et demander une revalorisation de leur point d'indice.

Fin février, l’intersyndicale de la fonction publique, constituée des syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires et UNSA lançait un appel à manifester pour ce lundi 19 mars 2024. Ce matin à Clermont-Ferrand, c’est pas moins d’un millier de personnes qui ont répondu. Parmi eux, Bastien Laborde-Balen. Il est délégué CGT A.I.A, et tenait à montrer sa présence dans la rue. « Depuis la réforme des retraites, on n’est pas entendus », regrette-il.

Quelques mètres plus loin, Stéphane Simon, secrétaire adjoint départemental du 63 de la FSU territoriale ajoute qu’avec cette manifestation, « les syndicats proposent des négociations. » Une main tendue que le gouvernement choisira ou non de prendre. « La colère est toujours là, s’il ne fait rien elle s’exprimera autrement. On se souvient tous des gilets jaunes par exemple », lance le syndicaliste.

Plus de moyens

Mais pourquoi les fonctionnaires étaient dans la rue ce matin ? En résumé, pour réclamer plus de moyens. « Déjà, il y a les 10 milliards de coupes budgétaires dans la fonction publique annoncés par Bruno Le Maire, alors que les écoles et les hôpitaux ont besoin d’argent. Certaines écoles et certains hôpitaux sont même insalubres », lance Bastien Laborde-Balen. Et puis il y a aussi la question du point d’indice des fonctionnaires.

Quelques semaines plus tôt, le ministre de la fonction publique Stanislas Guerini a annoncé « une année blanche pour le pont d’indice en 2024. » Or, les syndicats demandent eux une nette revalorisation. « Il est actuellement à 4,90 €, on veut qu’il soit à 6 € », continue Bastien Laborde-Balen. De quoi, au moins, « matcher l’inflation galopante depuis quelques temps. »

Des lycéens ont également profité de l’occasion pour faire entendre leurs revendications. Alors que la manifestation passe devant le lycée Jeanne d’Arc, une dizaine d’élèves applaudissent les manifestants. Ils ont bloqué l’entrée de leur établissement avec des poubelles pour protester contre « le Service national universel, l’uniforme à l’école, les profs absents non remplacés… », détaillent Emma, Lucie et Romain.

Le lycée international Jeanne d’Arc était bloqué.
Riom également dans la rue

Aujourd’hui également, on se mobilisait à Riom. En effet, la CGT START (Territoriaux et Retraités du Territoire) de la Communauté de Communes Riom Limagne et Volcans (RLV) appelait au rassemblement dès 14 heures sur le parking de la mairie annexe afin de réclamer le versement de la Prime Exceptionnelle Pouvoir d’Achat aux agents des collectivités, du Centre Intercommunal d’Action Sociale de Riom Limagne et Volcans et de la Ville de Riom.

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