Créé en 2011, Le Damier est un cluster, sorte de mise en réseau d’entreprises culturelles et créatives. Sur le territoire auvergnat, plus de 70 adhérents le composent. Objectif : renforcer la compétitivité des entreprises culturelles et créatives et favoriser leur développement économique en les accompagnant au mieux. Le Damier s’adresse autant à la musique qu’à l’audiovisuel, au spectacle vivant, l’événementiel, la communication, le numérique…Le cluster se veut coopératif et solidaire.
Lolita Barse, chargée de la comm’, la directrice Nathalie Miel, et Matty Raphanaud, chargée de l’événement étaient réunies dans les locaux d’OZALA, espace créatif, pour parler de leur premier grand projet : la Fresque de la Culture.
Un premier pas dans la sensibilisation
Ce projet, c’est une collaboration du Damier avec l’association de soutien bénévole aux entreprises culturelles The Shifter et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
« Avec le Covid, les professionnels de la Culture ont pris la mesure de ce à quoi pouvait ressembler un monde en crise qui les laisserait sur le bord de la route. Depuis une année, la vulnérabilité dans laquelle les plonge la dépendance aux énergies fossiles est vive. Des voix s’élèvent pour parler du rôle de la culture dans la transition à venir, des engagements font jour. La tâche est immense, le secteur n’est pas homogène, les ordres de grandeurs doivent encore être appréhendés par les professionnels et les enjeux énergie climat demandent un temps de formation pour bien être saisis. », indique Le Damier.
Mais alors la Fresque de la Culture, c’est quoi ? On pourrait dire que c’est un grand jeu sous forme d’atelier ludique et participaif. Surtout, un outil pour comprendre les défis du changement climatique dans le secteur culturel et donner des pistes d’action pour agir. L’atelier dure environ 3 heures et peut rassembler entre 5 et 8 participants. Il sera dispensé partout en France à partir du mois de juin 2023.
Rassembler les combats
Cette fresque répond à la volonté d’intégrer pleinement le secteur de la culture dans les enjeux climatiques et écologiques. Des sessions sont prévues partout en France, dans les festivals, sur les grandes scènes etc. Grégoire Delanos, à Clermont, a pu participer à une session test. Il a pris part au projet dès le départ avec une participation au week-end de réflexion sur la fresque. « C’est important de créer un outil pour les gens qui n’en ont pas forcément sur ces sujets. », explique le professionnel.
Grégoire a fondé La Hutte en 2022. Le photographe et vidéaste indépendant travaille au service de professionnels engagés et de particuliers en pleine nature. Il mène également un travail artistique sur les techniques alternatives végétales dont on vous a déjà présenté quelques aspects à Médiacoop. « Cette fresque permet de mettre en lumière des leviers d’action. Par exemple, moi, ça passe beaucoup par le transport. », indique ce dernier qui a pu partager son expérience avec les personnes venues pour la présentation.