Cela rappelle un peu, les sourires au milieu du chaos. Comme quand on regarde La Vie est Belle et qu’on se marre avec le gamin qui regarde son père faire l’idiot. Parce que l’on peut mettre de la joie là où elle pourrait être impensable, interdite, malvenue.
Et pourtant, dans des lieux de combats, de luttes où la vie est fragilisée par l’horreur humaine, la lumière parfois fuse. Le collectif Danser l’Orage, actuellement en résidence au Lieu-dit, rue Fontgiève à Clermont-Ferrand a décidé ainsi de prendre les armes de la joie militante et des actions concrètes pour ne pas se laisser absorber par la morosité ambiante.
Copier l’utopie
Et des exemples, Jéremie et ses comparses sont allé.e.s les chercher au cœur de l’obscurité. La plupart d’entre eux se sont rendu au Rojava, ce territoire de 5 millions d’habitants, au nord et à l’Est de la Syrie, en pleine guerre.
Pourtant, ce territoire recèle d’initiatives féministes, écologiques et démocratiques.
Confédéralisme démocratique
En effet, cette partie du monde autonome tente d’appliquer le confédéralisme démocratique en prônant une justice plus réparatrice, une égalité entre les sexes, ou encore la liberté religieuse et culturelle.
Et tout cela, en plein cœur d’une guerre qui fait rage.
Comme si le peuple dansait sous l’orage.
7 mars à partir de 20 heures
Et vendredi 7 mars, à partir de 20 heures, le collectif du même nom présentera grâce à deux invité.e.s :
Mylène Sauloy, journaliste, autrice de « Les filles du Kurdistan »
Tony Rublon, chercheur géographe.
Un stand de livres sera proposé par la librairie Les Volcans.
L’entrée sera libre et ouverte à toutes et tous .
Rester vivant et joyeux
Et on vous y souhaite nombreuses et nombreux car comme le dit Jérémie : »Ce qui reste extraordinaire, c’est la capacité de volonté à rester vivant et joyeux, malgré les situations. »
Pour le militant, en France, aussi, il sera temps après la sidération face à la montée du fascisme et du dérèglement climatque, de bien repartir. « Reprendre espoir. »
Reprendre espoir
Son collectif sert d’ailleurs à ça : s’inspirer des actions belles et rebelles du monde. « Il est important de transformer les organisations militantes afin de les rendre plus robustes. Nous devons nous appuyer sur des émergences positives, ne plus être dan le déni et agir avec le corps et le sensible. »
En résidence toute l’année au Lieu-Dit, Danser l’orage proposera des actions en direction des associations notamment sur l’autogestion, et les alternatives démocratiques. De nouveaux événements seront proposés du 18 au 20 juin.