Tout a commencé en 2021, quand un épicier ferme boutique, dans le Puy-de-Dôme. Il apprend que dans le Rhône, une coopérative soutient les activités comme la sienne et décide de la reproduire dans le département.
La CAAP accompagne donc les entrepreneurs, restaurants, bars, épiceries, boulangeries, dans le service administratif, social, fiscal, ou enocre gestion de caisse et de stock.
« Par notre accompagnement, nous souhaitons que les artisans ou commerçants pérennisent leur activité. » Explique Jonathan, chargé de la communication et de la vie associative. Il fait partie des 3 salariés de la coopérative. « Nous hébergeons la structure juridique et défendons l’alimentation de proximité, locale, bio, 0 déchet. »
Grâce à ce groupement, les structures bénéficient aussi de réductions par les achats groupés, et la mutualisation de certaines charges de travail permettent de dégager du temps et de l’argent.
La coopérative vit notamment grâce au versement d’un pourcentage du chiffre d’affaires des structures inscrites. Certaines prestations extérieures et des subvention permettent de clôturer le budget. Mais, en cette fin d’année, les choses ne sont pas très simples.
« Le contexte économique n’est pas très aidant. Nous avons créé notre coopérative post-Covid, puis est venue l’inflation, la crise du Bio. » Enumère Jonathan. « Même si le Bio est finalement ce qui est le moins impacté au niveau alimentaire. Car nous sommes au prix juste. »
Dans ce contexte, la coopérative a décidé de lancer un financement participatif que vous pouvez trouver ici. « De plus, en cette fin d’année, nous rencontrons des problèmes de trésorerie avec le retard de paiement de subventions. »
En effet, actuellement, 7 activités sont hébergées par la CAAP. « Et nous recherchons de nouveaux projets, soit des gens qui se lancent dans une nouvelle aventure, soit des gens déjà installés qui veulent rejoindre notre collectif. »
