Il faut imaginer Louise, petite fille joyeuse en école primaire. Canaille, des yeux verts et le sourire toujours pendu aux lèvres. L’enfant vit le divorce de ses parents, aux côtés de sa grande sœur Camille, de 3 ans son ainé. Louise va à la gym, voit ses copines et finit par entrer au collège. En 5eme, elle se fait agresser à la piscine municipale. 3 hommes l’entourent alors qu’elle est dans l’eau. L’un d’entre eux la caresse. Une plainte sera déposée mais classée sans suite. L’auteur de l’agression n’a pas été identifié.
Une année de 5eme compliquée
Ce jour-là, Louise prend conscience des comportements malsains que peuvent avoir les hommes. Elle se renferme sur elle-même, porte des vêtements larges et voit ses notes chuter. Sa meilleure amie déménage, elle se retrouve un peu seule, triste, traversant un passage compliqué de l’adolescence. Elle commence même à se scarifier. Elle va mal Louise.
Alors, elle commence à dessiner et trouve ses inspirations sur Instagram. Elle regarde des publications et en like une un jour. L’utilisateur du compte la remercie et commence à lui parler.
« J’ai 13 ans »
Sur la photo de profil, elle voit qu’il est plus âgé. Louise se présente timidement en lui disant : « J’ai 13 ans. » L’homme dit avoir 10 ans de plus qu’elle, habiter Clermont-Ferrand et s’appeler Remi.
Rémi triche, Rémi ment : Il a bientôt 30 ans.
Il le sait, désormais qu’il entame une discussion avec une mineure. Mais cela ne l’arrête pas. Cela ne l’arrête tellement pas qu’il va faire basculer la conversation dans des propos sexuels.
Louise ne comprend pas bien au départ. Il dit qu’il va se masturber devant Pornhub, elle répond : « Beurk. ». IL rétorque alors : « Tu ne diras pas ça quand tu seras plus grande, tu vas devenir accro. »
Beurk
Et puis, le manipulateur continue : « C’est dommage que tu ne sois pas majeure, on aurait pu… »
Avec certes des coupures, les échanges vont durer des mois, jusqu’au jour où il lui propose de la retrouver en ville, un samedi de février 2022 à 14H. Louise pense enfin pouvoir échanger de son mal-être de vive voix. C’est le père de Louise qui la dépose en ville avec sa soeur. Louise lui avait dit qu’elle avait rendez-vous avec ses copines. Elle rejoint l’homme place gaillard, monte dans sa voiture et il la ramène chez lui. Dans un appartement qu’il partage avec sa petite amie. Là, il la prend sur ses genoux, l’embrasse, la caresse et l’embarque sur le lit. Il se déshabille, et lui demande de se déshabiller Mais elle garde ses sous-vêtements et remet vite le tee-shirt de Rémi. Lui n’y voit aucun signe, il la lèche, lui demande de le masturber. Et il la pénètre avec un doigt puis deux mais elle dit qu’elle a mal. Il éjacule, se rhabille, la ramène en ville. Il est 16H. Elle a mal, elle lui écrit, il lui répond « C’est normal. »
« J’ai mal. »
La vie de Louise vient de basculer.
C’était en 2022. Louise n’a donc que 13 ans. Rémi Chartrain en a 29.
Camille, la grande sœur, en a marre de voir sa sœur constamment sur son téléphone. Alors que Louise est punie du sien, elle pique celui de sa sœur. Camille intercepte alors une conversation. Elle déroule et se rend compte que sa sœur est en contact avec un homme plus âgé. Elle le voit à la photo de profil. Et au contenu des messages qui ne sont pas de l’âge de sa sœur. Avec une amie, elle tend un piège et découvre que Remi a 29 ans. Elle prévient sa mère.
Une famille détruite
Une mère qui se rendra chez son ex-mari, en larmes avec ses deux filles. Ils décident de déposer plainte, tout prend du temps. Louise, elle va de plus en plus mal. Mais elle pensait pouvoir faire confiance à cet homme, lui aussi jeune il s’est scarifié. Il la comprenait. Il l’écoutait.
Au commissariat, Louise prend conscience que c’est grave. Elle est photographiée, et quand son portrait apparaît à la cour, personne ne peut s’empêcher de suffoquer. « C’est un bébé » dira la juge. Propos que l’accusé avait lui-même prononcé.
Tout le monde est entendu. Et la famille prend Maître Legay pour la défendre.
Un accusé qui continue sa vie
Mais le temps ne fait rien à l’affaire, les mois et les années passent. Rémi Chatrain a été placé en garde à vue mais relâché en attente de son procès. Pire, il continue de travailler. Il dira même à la barre qu’il n’a jamais eu de problèmes de sommeil, qu’il faisait plein de sports. A l’époque il tient une boutique en plein centre de Clermont qui vend des desserts aux Yaourts. Un repère de jeunes.
II gère aussi une boutique de produits dérivés de CBD. Il vit en attente de son procès, est pris en charge, suivi psychiatrique, psychologique.
Une victime qui tente de se suicider
Pendant ce temps-là, Louise n’arrive plus à aller en cours, ses parents viennent la chercher constamment à l’infirmerie. Elle finit même aux urgences à cause de violentes crises d’angoisse. Ses notes chutent. Son sourire de petite fille s’est effacé. Elle dit même à sa mère qu’elle ne sait même pas si elle saura aller bien un jour.
C’est chez son père qu’elle fait une tentative de suicide, elle prend des médicaments. Nous sommes en mars 2025. L’avocate relance l’affaire qui devient urgente. Il faut juger l’accusé. Et vite.
Le temps de la justice, ralenti par le manque de moyens, finit par annoncer la date du procès : le 24 septembre.
Procès le 24 septembre 2025
Quelques jours avant, la tension monte dans la famille de Louise. On pleure, on se dispute. On craque. Les parents ont tout tenté pour soulager Louise : l’hypnose, de l’EMDR, des psys, mais rien n’y fait depuis presque 4 ans. Louise ne dort plus, elle fait des cauchemars, a des flash back. Sa grande sœur s’inquiète constamment. Ses parents ont, tous les deux, été en arrêt maladie. Le père le formulera ainsi à la barre : « Je ne pouvais plus me concentrer. » Et puis, Louise, on ne peut plus la toucher, surtout pas les épaules. Elle se bloque. Elle se sent piégée.
Le 24 septembre, jour du procès, l’avocate en fait les frais. Louise se tétanise au moment de l’embrassade. Pourtant, elle la connaît bien.
Cour criminelle
Et puis, il faut entrer dans la salle d’audience. Mais Rémi Chartrain, qui porte la même veste que le jour du viol, est là, juste devant. Louise perd son souffle, est obligée d’être évacuée par ses amies venues la soutenir.
On est obligés de dire à l’agresseur d’au moins se pousser. « Oui, désolé. » Répond-il avant d’aller s’asseoir, à sa place : sur la chaise de l’accusé.
Le procès commence. La journée verra défiler d’abord des experts. La personne qui suit Remi Chartrain assure que l’homme de 33 ans aujourd’hui va bien à tous ses rendez-vous, qu’il ne prend pas de médicaments. Il travaille beaucoup. Il est ingénieur commercial désormais pour une banque.
Experts alertent sur la potentielle récidive
L’avis du psychiatre nous apprend qu’il souffre d’une faille narcissique. Fils de militaire, il a déménagé de nombreuses fois. Il dit être traumatisé par son expérience en Côte-d’Ivoire, pourtant protégé dans une base militaire. En pleine guerre, avec sa mère et son frère, ils devront être rapatriés et être hébergés chez ses grands-parents quelques temps. L’enfant d’alors, aura du mal à s’ intégrer dans son nouveau collège. Il confiera avoir été harcelé, et élevé par une mère stricte. Elle comptait les feuilles de papier toilettes et minutait les douches. Ses parents finissent d’ailleurs par divorcer. Sa mère, assistante maternelle, a du mal à joindre les deux bouts.
Pour l’accusé, tout vient de là. Il a besoin d’être aimé, reconnu, de plaire. Et c’est tellement plus facile avec des gens plus jeunes.
Le psychiatre révèle qu’il a une forte adaptabilité face à son interlocuteur. Alors, il va se servir des réseaux pour être reconnu. « Mes vidéos deviennent virales, je prends des risques, je monte sur des échafaudages, sur le toit de la cathédrale, je me mets en danger juste pur qu’on m’aime, qu’on me like. » Il se sent alors très heureux à cette époque, tout puissant.
Rémi va faire l’école de gendarmerie. Mais là, encore, il échoue. Enfin, pire, il doit en partir car il a falsifié des documents, fait de faux chèques sur photoshop. Il est alors condamné à 6 mois de sursis pour complicité d’escroquerie et falsification de documents.
Malgré tout, le psychiatre ne lui trouve aucune pathologie psychiatrique, mais un grand manque d’empathie.
Le mot est alors posé. Est-il pédophile ? Le psychiatre répond simplement qu’il convient d’une dangerosité criminologique avec narcissisme, bref qu’il pourrait réitérer les faits.
Autre affaire en cours
D’ailleurs, c’est un peu ce qu’il a fait, en 2023. Il a de nouveau contacté une mineure mais elle a pu déposer plainte dès que la conversation a dérivé sur le sexe. Il sera ultérieurement jugé sur cette affaire.
L’experte psychologue dit à peu près la même chose que le psychiatre. Un homme qui se met en scène, qui cherche à attirer l’attention, influençable mais qui ne déprime pas, qui n’angoisse pas. Et qui est incapable de dire non, tout en voulant satisfaire absolument son désir sexuel. Elle parle d’une forme de perversion et avertit,elle aussi sur le risque de répétition de faits délictueux. « Sa pulsion est plus forte que la loi qu’il connaît, en tant qu’ancien gendarme. »
Elle confirme que l’homme a besoin d’un interlocuteur vulnérable pour que ce soit plus facile pour lui.
Une ex petite amie en larmes à la barre.
Entre dans la pièce, les témoins de la défense. La première, L. était sa petite amie au moment des faits. Elle s’écroule en arrivant à la barre. Elle l’a rencontrée à une soirée, fin 2021. « Au début, c’était une évidence. » Mais très vite, l’affaire éclate, elle est entendue en juin 2022. « Ca a créé de gros débats et c’est devenu trop compliqué. » Elle finit par partir. « J’ai été trompée. Et il m’a menti.» Souffle dans la salle. Alors elle rajoute : « Et il a violé une mineure. » Malgré cela, elle prend encore sa défense, évoque ses qualités ses progrès. On sent l’emprise encore sur cette jeune femme qui dit essayer de se reconstruire.
L’autre témoin est une de ses collègues. Elle confirme qu’il passait beaucoup de temps sur les réseaux et qu’il « donnait sa vie en spectacle. » D’ailleurs au début, elle ne l’aime pas beaucoup. Il fait trop d’excès. Sorties, alcool. Il est infidèle. « Il trompait sa copine souvent. » Mais elle explique qu’après l’affaire, il a changé, s’est mis au sport et adopte une vie plus saine.
Un accusé qui se cherche des excuses
C’est Rémi qui est appelé à la barre. « Il me tardait ce procès, qu’on en finisse. » A la juge de lui répondre : « On n’en finit jamais vraiment monsieur de ces affaires. » Il s’excuse, constamment, reprend les questions « Vous avez raison. » N’a-t-il de cesse de répéter. On perçoit l’adaptabilité dont parle le psychiatre. Plaire, se faire passer pour quelqu’un de bien. « J’ai été violent adolescent, j’avais beaucoup de colère. Je ne vivais que pur mes vues sur les réseaux. » Il avoue souffrir d’hyperactivité. « Je travaille pour ne pas penser. » Autour de lui personne. Ni son frère, ni ses parents. Il leur trouve des excuses à tous. Il n’empêche, les millions de vues n’ont pas suffi, il vit son procès seul.
Besoin de plaire
Quand la juge lui parle de l’affaire, il répète : « Je voulais attirer l’attention. » La juge lui fait remarquer qu’elle n’était qu’une enfant. « Oui, mais j’étais immature. » L’avocate générale s’agacerait presque : « Se qualifier soi-même d’immature c’est un peu facile. »
Il retourne s’asseoir. Louise sort prendre un peu l’air.
La directrice d’enquête raconte alors les auditions. A l’écran du tribunal, défilent les messages sexualisés du prédateur. Et du « Beurk » de Louise. Les parents pleurent. Sur Rémi, elle est plus réservée. « A force de nous répéter qu’il n’était qu’un lâche, et un cas soc’, ça a fini par ne plus sonner très juste. C’est personnel, madame la présidente, mais il en faisait trop. »
Témoignage de la directrice d’enquête
Et puis, elle raconte les auditions de ses parents, d’un père qui s’étonne que son fils soit toujours avec des filles plus jeunes. Un frère qui ne se souvient pas du choc traumatique de leur passage en Afrique. Une mère qui estime que son fils n’a jamais trouvé sa place. Son associé confiera même à la police qu’il avait prévenu Rémi que sa petite amie, L. était trop jeune pour lui. Ils avaient 10 ans d’écart. Enfin, la directrice de l’enquête appelle le principal du collège de Louise qui confirmera l’effondrement de la collégienne.
« C’est un manipulateur. »
Emma s’avance à la barre. Elle fait partie des témoins de la partie Civile. La jeune femme est devenue psychologue. Elle raconte qu’à 14 ans, elle rencontre Rémi qui en a 19. Se parents s’opposent à cette union, donc elle fait le mur pour le retrouver. « Ils trouvaient qu’il y avait trop d’écart d’âge. » C’est lui son premier amour. « Il avait une vraie ascendance sur moi, en plus a l’époque, il était gendarme. » Elle décrit un homme qui aime transgresser les règles, truander le système, au point qu’il revend de la drogue trouvée sur le darknet alors qu’il n’en consomme pas. Il crée des photos de profils de jeune fille pour appâter des pédophiles qu’il observe de sa voiture. « Il prenait le contrôle du téléphone de sa mère qui avait une relation extra-conjugale. »
A 18 ans, elle entre à la fac de psycho, prend son indépendance, se rend compte que cette relation ne lui convient plus et rompt. Il lui répond : « Mais c’était pas prévu. » Et il s’effondre, pleure comme un enfant capable de n’écouter que sa propre souffrance. « Cet homme est un tissu de mensonges, il présente bien mais il n’a rien à voir avec ce qu’il donne à montrer. Il m’a trompé avec d’autres mineures. Et il m’a menacée par sms quand j’ai voulu refaire ma vie. Les messages ont été transmis à la police lors de mon audition, je les avais conservés. J’ai eu peur pour ma vie. »
Il réussit à craquer son compte Facebook, et a infiltré ses réseaux sociaux. Rémi exige qu’elle soit épilée intégralement. Il passe du temps à lire des échanges entre pédophiles et enfant prétextant que c’est pour son travail. « Il instrumentalise sa détresse pour amener les autres à compatir. C’est un manipulateur. »
Un meilleur ami qui lui tourne le dos
Camille, lui était son meilleur ami au lycée. Il est aujourd’hui gendarme, mais a coupé les ponts dès qu’il a appris l’histoire. L’homme a été entendu en 2022. Il ne se rappelle plus trop, il sait juste que Rémi lui a menti, lui a fait croire qu’il avait trouvé une fille en boite et qu’elle l’accusait de viol, qu’elle avait fait du chantage. « Il a toujours eu une partie de sa vie cachée. » Camille reconnaît que sa mère était stricte. « Il avait des horaires plus précoces que les miens. Mais, il était dur lui aussi avec sa mère. C’était tendu. » Camille se souvient d’un homme qui aimait se montrer, mais pas immature, non, il savait très bien organiser sa vie. Le témoin repart, sans même un regard à celui qui fut un jour son meilleur ami.
« Pourquoi monsieur m’a fait ça? »
Alors c’est à Louise d’être entendue, elle raconte son histoire, boit un peu d’eau, pleure. Entre elle et son violeur, un mètre peut-être, une salariée de l’association de soutien aux victimes, AVEC, se met entre eux deux. Elle raconte cet après-midi là, elle pensait vraiment qu’il voulait la voir pour parler, mais elle comprend en allant chez lui que ce n’est pas ce qui va se passer. A la barre, elle l’appelle « monsieur ». Et elle ne veut plus que durant cette journée d’audience, il l’appelle par son prénom.
Une famille en larmes
Camille la grande sœur, va à la barre à son tour. Elle raconte à son tour, elle pleure. « C’est ma petite sœur » souffle-t-elle dans un hoquet.
Puis, la maman se tient à la barre, d’abord en larmes, aucun mot ne sort. « Le monde s’est écroulé. Je ne peux plus aller en ville faire du shopping avec mes filles de peur de le croiser. Je sais que sa vie aurait été différente si elle n’avait pas croisé ce monsieur. »
Le père lui, raconte à son tour, comment il apprend les choses, et cette veille de Noël où ils le croisent. Louise se tétanise, lui ne la reconnaît même pas. Et le père doit prendre en charge la détresse de sa fille.
Plaidoiries
Les plaidoiries s’enchaîneront. Personne ne semble croire à quelconque circonstance atténuante. Maitre Legay ironise : « C’est bizarre, les deux seules fois où vous parlez sur les réseaux avec des mineurs, elles portent plainte. J’espère vraiment que c’est le cas, mais malheureusement je n’y crois pas un instant. » Et puis elle continue : « A l’insu de votre plein gré donc ! »
L’avocate générale dans une explication magistrale de la loi de 2021 qui protège les mineurs, requiert 5 ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt.
L’avocat de la défense, Maître D’aversa, plaidera son besoin de continuer à suivre ses soins psychiatriques qui marchent. L’enfermement annihilerait tout ça.
Les derniers mots de l’accusé se dirigent vers Louise: « Je lui demande pardon et je ne voulais pas lui faire de mal. J’espère que malgré tout, elle réussira sa vie. » Louise, sur les conseils de son avocate, est sortie pendant la plaidoirie de la défense. Elle n’entendra pas ses mots.
Condamné à 4 ans d’emprisonnement
Après une heure de délibéré, Rémi Chartrain est reconnu coupable de viol aggravé. Il est condamné à 4 ans de prison avec mandat de dépôt différé au 15 octobre, avec une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Interdiction de contact avec Louise et sa famille, interdiction de contact avec mineurs pendant 10 ans. Et un suivi socio judiciaire pendant 5 ans.
Louise n’a pas souri, mais était soulagée. Désormais âgée de 17 ans, elle est bien décidée à avoir son bac et pouvoir retourner en ville, sans boule au ventre. Une vie d’ado en somme. Une vie d’ado qu’on a tenté de lui arracher…
2 réflexions sur “Louise, 13 ans violée par un homme de 29 ans à Clermont-Ferrand”
Je l’ai commencé, je me suis assise et j’ai pleuré.
Cet homme ment et manipule, il se pose en victime pour mieux justifier ses actes de prédateur…
J’ai peine à croire qu’il puisse un jour s’amender…