Une newsletter dans la boite mail, reçue en ce mois d’octobre 2025. En son intérieur, un édito qui rappelle que La Galipote a laissé un vide, pour ses lecteurs, mais aussi ex-administrateurs, salarié.e.s. Ce sont donc, pour la plupart, de celles et ceux-là que vient le renouveau. Une Galipote modernisée et plus axée sur l’actualité. Elles et ils sont une trentaine à vouloir s’y investir dans toute l’Auvergne.
Le magazine couvrira les 4 départements de l’ancienne région. Sonia Reyne, actuellement bénévole dans le projet, ex-administratrice de La Galipote, raconte : « A la mort de la Galipote, on a connu le flottement. On était soulagés que le journal s’arrête, car il était arrivé à la fin de sa vie, et en même temps, nous étions frustrés qu’un média ferme. Alors, on se retrouvait dans un bar à quelques-uns et on s’imaginait petit à petit le nouveau projet. »
Un collectif est né, et les premières réunions ont eu lieu fin avril, début mai. « On a défini une ligne éditoriale : critique, locale, écologique, politique, culturelle mais avec de l’actualité. » Car selon Sonia, c’est ce qu’il manquait à La Galipote qui regorgeait de papiers historiques.
Chaque mois, donc, une newsletter sera envoyée aux abonné.e.s, gratuitement, et présentant un article pour chaque département. L’objectif serait aussi de lancer un magazine avec 4 éditions par an. Sous forme associative pour le moment, le collectif bénévole pense à se former en SCOP. A la condition que 2 salarié.e.s puissent émerger. « Nous refusons les publicités et nous n’avons aucune idée de savoir si notre magazine marchera. » S’amuse Sonia, qui préfère vivre l’expérience comme une aventure plutôt qu’un aboutissement. « On sait que la presse écrite va mal, donc il ne faut pas non plus s’emballer. On y va doucement. Edité et imprimé localement, le nouveau magazine pourra compter sur les Editions des Colporteurs » nouvellement créées par deux anciens salariés de La Galipote. « La maison d’édition diffusera notre magazine sur tout le territoire lors de sa tournée. »
Le Mag Ma Auvernha devrait donc rapidement se faire connaître sur le territoire. En attendant, il est possible de s’inscrire ou obtenir des renseignements à :
magmaauvernha@proton.me