Organisé par la Maison de Quartier de la Fontaine du Bac en partenariat avec la compagnie Daruma, le festival a pour but de « faire du lien social, partager des choses à faire ensemble. Que ce soit les habitants du quartier, les artistes ou les spectateurs, on participe tous avant, pendant et après le spectacle à faire vivre la culture, à la partager ensemble. » décrit Milène, de la compagnie Daruma. Pour sa 11ème édition, voici ce que vous ont concocté les artistes et habitants du quartier.
De « BacGround » à « Bac In Town ».
Cela fait 10 ans que le festival « BacGround » existe et anime le quartier. « Il s’est créé à la demande des habitants. On voulait continuer à le développer autrement, c’est pourquoi on a fait un partenariat avec la compagnie Daruma » présente Nicolas, responsable de la maison de quartier. La compagnie Daruma est une compagnie de danse hip-hop, qui fait à la fois de la création et de la médiation. « Nous sommes en résidence sur le territoire et on intervient toute l’année ici. On a donc voulu co-construire le festival en invitant d’autres compagnies et en montrant d’autres univers que le notre. » explique Milène.
L’entrée de Daruma dans l’organisation du festival a donné « Bac In Town ». « Il fallait garder un lien avec l’ancien nom d’où ‘Bac’. Et ‘town’ pour représenter l’art urbain, le quartier périurbain aussi. » L’objectif est de poursuivre ce festival sur plusieurs temps dans l’année. « On veut des spectacles rattachés aux projets du territoire, comme la balade poétique en lien avec l’école Victor Hugo. » Le temps fort de l’évènement restera en Juin.
Une volonté de participation des habitants du quartier.
Christine est bénévole pour la maison de quartier, comme de nombreux habitants qui ont participé à la programmation et décoration du festival. « On voulait donner une nouvelle identité graphique au festival. » explique-t-elle. Pour cela, la maison de quartier a organisé des ateliers participatifs chaque vendredi depuis le début du mois de mai. « On voulait exprimer de la joie, de la couleur, montrer la diversité du quartier. Quand on réfléchissait, un des bénévoles a dit que si la Fontaine du Bac était un plat, ce serait une ratatouille. C’est ce qu’on a fait ! Et pour se délivrer du confinement et du couvre-feu, on a voulu que ça explose visuellement. »
Pour ce qui est de la programmation, « les bénévoles ont exprimé le souhait d’avoir des spectacles pluridisciplinaires et de la musique qui fasse danser. Dans chaque proposition, il y a un travail corporel, une esthétique contemporaine mais aussi une attention particulière au public. Il n’y a pas de mur entre artistes et public, le but étant aussi d’apprendre à se connaitre mutuellement. » décrit Milène. Pour lever ses barrières, certains spectacles finissent par un barbecue et une boum collective clôture le festival.
Compagnie HappyFace Compagnie La Contrebande
« C’est un quartier chaleureux, avec des habitants qui ont le sens de l’accueil, de la discussion, du partage. Le festival est à leur image, convivial et réalisé grâce à un travail d’équipe où on était soudés, plein d’envies et de projets. » conclut Milène. Toute la programmation ici :