Vendredi noir aux Galeries Lafayette et chez Leclerc !

Aujourd’hui, à partir de 15 heures, la CGT Commerce du Puy-de-Dôme appelle les salariés des Galeries Lafayette et du Leclerc d’Enval à débrailler pour dénoncer leurs salaires trop faibles.

Dès 15 heures, les employé.e.s des Galeries Lafayette à Clermont sont appelés à se mettre en grève et à se rassembler devant l’entreprise, Place de Jaude. Les salarié.e.s contestent la faiblesse de leur rémunération même avec l’attribution d’une prime de 400€. Ces derniers, comme de nombreux travailleurs, ont de plus en plus de mal à faire face à l’augmentation du coût de la vie. Le chiffre d’affaire florissant des Galeries augmente la légitimité des revendications qui sont, pour le moment, restées vaines.

Pour contrecarrer l’augmentation du coût de la vie, tous les travailleurs de l’Enseigne Leclerc exigent également une hausse de leurs salaires. La CGT rappelle : « Invité dans les médias lors de la grève des salariés de Total Énergie et de ESSO relative à la réclamation d’augmentations des salaires, le Président du groupement, Michel Édouard Leclerc avait jugé légitime les revendications de ces derniers estimant que c’était leur dû. Toujours dans les médias, il se targue de prévoir et d’anticiper l’inflation à 2 chiffres dès le début de l’année 2023 ajoutée à celle que nous subissons tous déjà sur l’année lissante de plus de 11%, qu’il espère bien que les salarié.e.s des Centres LECLERC seront revalorisés à la hauteur de cette inflation… ».

Après les paroles, les salarié.e.s réclament des actes. C’est dans ce contexte mais aussi contre une direction qui fait la sourde oreille que les salarié.e.s de Leclerc Enval sont en grève depuis 5 heures ce matin pour une revalorisation immédiate de leurs salaires à hauteur de 10%.

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1 réflexion sur “Vendredi noir aux Galeries Lafayette et chez Leclerc !”

  1. Le patronat ou le capital financier s’en tire toujours bien. Edouard Leclerc
    Les bas salaires restent bas si on prend comme référence le Smic soit 1330 euros par mois pour un temps complet.
    quand il est question de revendications salariales, on reste souvent muet comme dans l’article sur le montant réel du salaire et il est difficile de le situer par rapport à nos besoins.
    le SMIC est il une bonne référence pour estimer le montant de l’augmentation, ici 10%. Les salaires bruts ont déjà subi une lente détérioration qu’il ne faut pas oublier dans la perte du pouvoir d’achat.
    il est évident qu’une part du salaire brut est socialisé et permet de garantir les risques tels que la maladie, l’absence de travail, etc. mais au fil des lois de finances, ce salaire brut a fait l’objet de nombreuses ponctions comme la CSG, la RDS, le versement transport, etc. c’est une longue érosion du salaire de l’ouvrier qui a ainsi été opérée alors que les mêmes cotisations patronales ont quand à elles été souvent allégées par les gouvernements libéraux. Le patronat, quelle que soit sa dimension, est responsable de la casse des services tels que le soin, l’éducation; l’énergie, la précarité de l’emploi et l’appauvrissement de la société.
    Je veux en venir au point suivant ; le salaire augmente en fonction de la bonne volonté du patronat ou pour le SMIC suite au calcul de l’INSEE portant sur l’augmentation des couts. Mais si on prend en compte maintenant les BESOINS de l’individu, le résultat n’est plus du tout le même. On constate un écart de 300 euros entre la référence du SMIC et le montant du revenu nécessaire pour vivre décemment c’est à dire, se loger, se nourrir, se soigner, … mais aussi participer à la vie sociale. Pour satisfaire ces besoins essentiels, le budget de référence est de 1634 euros par mois pour une personne et par exemple, 3774 euros pour un couple avec 2 enfants. Ces chiffres ont été calculés par l’observatoire nationale de la pauvreté (conseil supprimé par Macron). La revendication d’un salaire minimum à 1500 euros est encore largement insuffisant car ces budgets de référence ne prennent pas du tout en compte, les achats importants comme la voiture ou l’achat d’un bien immobilier.
    Donc oui ces revendications salariales sont non seulement légitimes mais urgentes car au moins 30 % des foyers sont en dessous de ces budgets de référence selon l’économiste Pierre Concaldi. Et je le redis le pouvoir d’achat pour un salaire de 2000 euros en 2022 a la même en valeur qu’en 1992. Ce qui veut dire que l’augmentation du salaire en fonction de la seule inflation permet juste de faire stagner le pouvoir d’achat tout au long de la vie professionnelle d’un ouvrier ou employé.
    Leclerc ou les galeries ont les moyens de donner plus que 10 %. Pour chaque salarié payé 2518 bruts par mois, le ministre du budget lui déduit 740 euros de cotisations annuelles. Donc même en donnant les 400 euros de prime, c’est gagnant. Et au détriment des budgets régaliens.

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