De Minneapolis à Clermont-Ferrand, les violences policières ne passent plus

Pour Georges, pour Wissam, Adama, Théo et tous les autres, 500 personnes dont beaucoup de jeunes ont crié leur soif de justice, hier à Clermont-Ferrand. Retour en images.

« Nous ne nous laisserons plus faire ! » Cet appel à la résistance contre les violences policières et racistes a été repris par près de 500 personnes hier, vendredi 5 juin, à Clermont-Ferrand. Lancé par les afro-américains après le meurtre de Georges Floyd, il a résonné avec vigueur dans la ville de Wissam El Yamni, dont la famille a assumé l’animation du rassemblement.

Dans les rangs des manifestants, une foule de jeunes racisés, habituellement peu visibles lors des mouvements sociaux mais aujourd’hui rassemblés pour dire leur colère, leur soif de justice et leur solidarité pour toutes les victimes, en France comme ailleurs. À leurs côtés, les organisations, syndicats et associations ont témoigné leur soutien à la cause. Au micro se sont succédé celles et ceux dont les voix sont souvent tues, apportant leurs témoignages et lançant des appels à continuer le combat, toujours plus nombreux et toujours plus fort. Après presque deux heures de discours vigoureux, le rassemblement s’est dispersé avec la promesse de se reformer, dès mardi à 9 heures devant la chambre d’instruction de Riom, pour soutenir le combat de la famille El Yamni.

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