Jeudi 26 octobre, ils étaient une quinzaine, rassemblés devant le foyer éducatif de la rue Paul Bert à Clermont. Les éducateurs de la PJJ Auvergne faisaient grève pour dénoncer leurs conditions de travail, le manque de moyens, d’effectif mais surtout d’écoute et de considération. Presque 100% du personnel était alors mobilisé. Une action rare dans ce secteur. Nous faisions un papier pour vous expliquer la situation (article à retrouver ici).
Après l’affichage d’une banderole devant le foyer et les explications à la presse, les agents se sont rendus dans les locaux de la direction territoriale afin d’échanger. Résultat : pas grand-chose. Pour montrer qu’ils ne comptent pas s’arrêter là, les grévistes ont remis le couvert le week-end dernier et seront également en grève aujourd’hui.
« Malgré nos alertes, la mobilisation du 26 octobre et l’audience du 31 octobre 2023, la direction territoriale n’a apporté aucune des réponses que nous pouvions attendre pour une résolution de la situation de crise que connaissent les services de la PJJ Auvergne. », explique le syndicat SNPES PJJ-FSU.
Selon les salariés et leurs représentants, la direction aurait fait pression face au risque de nouveaux mouvements de grève. Ces derniers parlent d’appels téléphoniques incessants, de demandes de positionnement par rapport à la grève ou de demandes de présence. Pour autant, les agents restent mobilisés alors que c’est cette semaine que la direction territoriale doit rendre ses arbitrages budgétaires. Une assemblée générale a eu lieu hier depuis la maison du peuple et une caisse de grève a été ouverte.
