Omar n’est pas joignable le matin, il a débuté son travail dans le ménage industriel à 5 heures du matin, du côté de Clermont-Ferrand.
Ce jeune homme arrivé en France en 2015 a construit sa scolarité puis sa vie personnelle et professionnelle en Auvergne. Le garçon a été reçu par l’ASE, lorsqu’il était encore mineur et a bénéficié, grâce à tous ses papiers en règle, de deux titres de séjours. Un troisième lui permet de rester 4 ans sur le territoire. Omar prend un appartement, paie les 500 euros de loyer, seul, sans aucune aide de l’Etat.
Premier de cordée
Pendant le Covid, il fait même partie des héros du quotidien qui brave l’épidémie en continuant de travailler pour remplir sa mission de salarié.
Omar apprend que les étrangers qui ont aidé en cette période peuvent bénéficier de la nationalité française. Il en fait donc la demande.
Décision incompréhensible
Le service de la fraude documentaire de la préfecture analyse son dossier. Les papiers sont étudiés de nouveau. Alors que depuis 2015, son passeport et autres certificats de naissance sont considérés par ce même service comme fiables, ils sont, cette fois, mis en doute. Au point qu’Omar reçoit une Obligation de Quitter le Territoire, une assignation à résidence et une Interdiction de Revenir sur le territoire.
Jugement sur des pièces photocopiées et illisibles
Omar ne comprend pas. Son avocat non plus. Ils ont 48 heures pour préparer sa défense. Le juge statue et donne raison à la préfecture, qui ne s’est même pas déplacé pour le procès.
Omar doit donc partir. Pire. Il doit pointer tous les matins à 9 Heures au commissariat de Police. Sauf qu’il travaille.
Une incompréhension juridique. Surtout quand on apprend que le juge prend cette décision sur un dossier bizarrement monté : Les papiers sont photocopiés et illisibles. Les originaux n’apparaissent pas.
Indépendance de la justice ?
Comment la préfecture peut-elle changer d’avis sur le compte d’un jeune homme dont elle a pourtant vérifié à plusieurs reprises depuis 2015 la véracité des papiers ? Comme le juge unique du tribunal a-t-il pu suivre un argumentaire illisible ? Comment Omar, installé durablement en France, reconnu pour son travail lors de la crise sanitaire, citoyen n’ayant reçu aucune aide de l’Eta, peut-il être ainsi jeté dehors ?
Des avocats, des politiques et des associations ont décidé de questionner ces décisions et de poursuivre le combat juridique. Ils remettent en cause notamment l’indépendance des jugements, et les décisions arbitraires qui brisent des vies.
1 réflexion sur “”
C’est inadmissible ce jeune est là depuis 8 ans il n’a jamais posé de problème il est sérieux et tout à fait inséré il a été scolarisé il a travaillé même pendant la covid Macron avait promis de lui donner la nationalité française au lieu de ça on veut le renvoyer en Guinée je ne suis pas d’accord surtout quand je pense que la justice française laisse les criminels et les délinquants étrangers qui tuent agressent et violent déambuler à leur gré ce sont eux qu’il faut renvoyer Omar lui n’a jamais rien fait de mal sa vie maintenant est ici chez nous et qu’on le laisse tranquille !